Suppléance rénale

Les traitements de suppléance rénale interviennent lorsque les reins ne sont plus capables de filtrer les déchets du sang et que l’insuffisance rénale atteint le stade terminal.
Deux options doivent être envisagées :
la dialyse et la greffe* (ou transplantation) rénale
Dialyse et transplantation ne sont pas concurrentes pour le traitement de l’insuffisance rénale terminale. Le parcours de vie du patient en IRT peut amener le patient à connaitre une ou plusieurs greffes en alternance avec des périodes de dialyse. La majorité des néphrologues débute l’information lorsque les reins n’assurent plus que 20 à 25 % de leur activité normale (stade 4 de l’insuffisance rénale).

Ces procédures sont bien maîtrisées, des services d’accompagnement sont souvent disponibles pour informer sur les avantages et inconvénients de ces deux traitements.

La dialyse comme la greffe se prépare et un suivi régulier chez le néphrologue permet d’aborder ces options sereinement et dans de bonnes conditions.

Certaines équipes ont développé des programmes d’Éducation thérapeutique, auxquels participent infirmières, mais aussi psychologues et assistantes sociales qui complètent utilement les informations médicales.

Ces programmes ont pour but d’aider le patient à organiser au mieux ses activités. Ils permettent aussi de répondre aux questions du patient, et de déterminer, si les deux options s’offrent à lui, quel traitement de suppléance lui paraît le plus adapté, dialyse ou transplantation.

 

Ces procédures sont bien maîtrisées, des services d’accompagnement sont souvent disponibles pour informer sur les avantages et inconvénients de ces deux traitements.

La dialyse comme la greffe se prépare et un suivi régulier chez le néphrologue permet d’aborder ces options sereinement et dans de bonnes conditions.

Certaines équipes ont développé des programmes d’Éducation thérapeutique, auxquels participent infirmières, mais aussi psychologues et assistantes sociales qui complètent utilement les informations médicales.

Ces programmes ont pour but d’aider le patient à organiser au mieux ses activités. Ils permettent aussi de répondre aux questions du patient, et de déterminer, si les deux options s’offrent à lui, quel traitement de suppléance lui paraît le plus adapté, dialyse ou transplantation.

 

La dialyse

La dialyse permet d’épurer le sang des déchets et toxines qui s’y accumulent.
Depuis les années 70 qui marquent le moment où la dialyse est devenue accessible à tous, ce traitement de suppléance a permis de sauver des dizaines de milliers de vie.

Il existe deux principales modalités de dialyse :
  • L’hémodialyse, qui filtre le sang à l’aide d’une machine appelée dialyseur. Cette technique se fait généralement en centre de dialyse.
  • La dialyse péritonéale, qui utilise les propriétés de filtration du péritoine (membrane naturelle qui enveloppe l’intérieur de la cavité abdominale et les viscères) pour filtrer le sang et les déchets. Ce type de dialyse peut se faire à domicile.

La greffe de rein

Pour recevoir une greffe, à l’issue du bilan pré-greffe, il est obligatoire d’être inscrit sur la liste d’attente quel que soit le type de greffe rénale.

La plupart du temps, un seul rein est greffé et permet de garantir une fonction rénale suffisante.

La greffe nécessite un suivi médical régulier dans un service spécialisé ainsi que la prise d’un traitement immunosuppresseur indispensable pour éviter le rejet du greffon.
Il est important d’être rigoureusement observant et d’y associer une bonne hygiène de vie. Si certaines maladies rénales peuvent récidiver sur le greffon, ce n’est pas le cas pour la PKRAD qui est une maladie génétique.

Le greffon peut être issu :
  • D’un donneur décédé. La durée de vie moyenne d’un greffon (issu d’un donneur décédé) est d’environ 14 ans. En 2015, elle représentait 85% des greffes rénales.
  • D’un donneur vivant (un rein sain est prélevé chez une personne en vie et transplanté chez la personne en IRT). La durée de vie moyenne d’un greffon (issu d’un donneur vivant) est d’environ 20 ans.
La greffe de rein donne généralement de meilleurs résultats chez les personnes atteintes de PKRAD que chez les autres.

La transplantation est proposée à toute personne atteinte de PKD qui arrive en dialyse si son état le permet (âge inférieur à 75 ans ; et surtout un bon état cardio-vasculaire et pas d’autre maladie grave évolutive). En cas d’échec de la transplantation ou de rejet progressif, la dialyse peut être de nouveau utilisée. Parfois une deuxième ou une troisième greffe peuvent être proposées.

Le recours à une transplantation rénale préemptive, c’est à dire réalisée avant le recours préalable à la dialyse, peut-être anticipé chez les patients PKRAD. En effet, ces patients sont habituellement suivis pendant de nombreuses années par un néphrologue, ce qui permet d’envisager cette éventualité.

* Voir la page lexique
  1. Jacquet A, et al. Outcomes of renal transplantation in patients with autosomal dominant polycystic kidney disease: a nationwide longitudinal study. Transplant International. 2011 ; 24(6) :582–587.